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Le temps des grandes transformations est venu! 

Vers la fin de 2018, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai commencé à explorer le sujet des changements climatiques. Je me doutais bien que ça n’allait pas être particulièrement joyeux. Mais à ce point-là? Quand même pas.  

Comme je suis une personne particulièrement intense, quand je m’intéresse à quelque chose, je n’y vais pas qu’à moitié. D’abord, je voulais comprendre le problème dans toute sa complexité. Ensuite, j’avais besoin de savoir quelles étaient les solutions.  

Des centaines et des centaines d’heures de lectures et d’écoutes de contenus produits par des scientifiques et des experts. Sans blague. Je commence à avoir une bonne idée du sujet. 

Mon constat : les changements climatiques ne sont que la pointe de l’iceberg. Il faut définitivement s’y attaquer, mais pas sans tenir compte de tout le reste. La problématique est systémique et dans ce contexte, il serait impossible de régler un problème aussi complexe sans avoir la vue d’ensemble.  

Bref, je vous résume l’essentiel de mes réflexions à ce point-ci : à cause de nos activités, l’humanité ainsi qu’une bonne partie des espèces vivantes sont en péril, au point où le secrétaire général de l’ONU parle ni plus ni moins d’un suicide collectif.  

Et en Amérique du Nord, on fait partie des plus grands responsables. Au Canada, on produit, en moyenne, entre 10 et 20 tonnes de GES par année par habitant.

Nous obtenons donc la (pas très reluisante) médaille d’argent à ce niveau, tout juste derrière l’Arabie Saoudite qui est en tête de peloton.   

Selon le GIEC, il ne faudrait pas dépasser 2 tonnes de GES par habitant d’ici 2050 pour espérer garder le cap sur l’objectif visant à maximiser à 2 degrés le réchauffement planétaire et éviter la catastrophe climatique.  

2 tonnes de GES par habitant, c’est entre 5 et 10 fois de moins que ce que l’on génère actuellement! Les changements à faire sont donc majeurs en ce qui concerne nos façons de vivre non seulement individuellement, mais surtout collectivement, car beaucoup de ces émissions proviennent du secteur des transports et de l’industrie, et nous avons un peu moins d’impact là-dessus comme simple citoyen.  

On s’entend donc pour dire que le défi est énorme et qu’on ne sait pas vraiment comment s’y prendre. Mais a-t-on d’autres choix que d’au moins l’essayer? Pour nos enfants, nos petits-enfants, les générations futures? Et pour nous-mêmes en fait, car les changements sont déjà là, on l’a bien vu cet été avec les événements climatiques extrêmes qui se sont succéder à travers le monde.  

En ce sens, l’objectif de 2 degrés de réchauffement nous parait même aujourd’hui plutôt risqué. Idéalement, au départ, ça aurait plutôt été 1,5 degré (selon l’accord de Paris), mais c’est de moins en moins réaliste. Il faut tout de même prendre conscience qu’entre les deux objectifs, il y a un monde!  

À 2 degrés, 99% des coraux auront disparu, deux fois plus d’insectes et trois fois plus de plantes seront au bord de l’extinction. La banquise aura fondu, les événements météorologiques extrêmes (feux, inondations, sécheresses, canicules, etc.) seront exponentiellement plus fréquents, etc.  

Et tout ceci aura des impacts majeurs sur l’ensemble des écosystèmes et par conséquent, sur nous. On le voit déjà, à 1.2 degré de réchauffement (notre situation actuelle), la planète est en feu (ou sous l’eau, c’est selon les saisons et où on se trouve sur le globe). Donc, 2 degrés, ce n’est pas tout beau, pas du tout.  

Alors, comment s’y prend-t-on pour ne pas transformer la planète en étuve tout en évitant le chaos? C’est la grande question. Et le temps compte! À peine 6 ans pour diminuer de près de la moitié nos émissions selon le GIEC. C’est demain matin, ça. 

En creusant le sujet, je me suis rendue compte que les changements climatiques, et la situation environnementale en générale, n’est pas la cause de nos malheurs mais plutôt qu’une conséquence parmi d’autres à un problème plus profond. Nous vivons aujourd’hui dans un système tellement complexe, avec des ramifications et des liens si nombreux, que personne n’arrive vraiment à tout le comprendre, encore moins à le contrôler. Ce qui fait que les solutions proposées sont pratiquement toujours trop simplistes, comme si les problèmes existaient dans des silos.  

Voici un exemple.  

Les GES sont en train de cuire la planète et ils sont principalement dus à l’utilisation trop importante des énergies fossiles? Facile! Arrêtons de subventionner les compagnies pétrolières et investissons dans les énergies renouvelables. Bien il semble que ce ne soit pas si simple que ça.  

Oui bien sûr, il faut arrêter d’utiliser les énergies fossiles et développer les énergies renouvelables le plus rapidement possible, ça ne fait aucun doute. Mais c’est une toute autre chose que de couper le robinet des énergies fossiles du jour au lendemain. En tout cas, ça ne se ferait pas sans souffrance et sans grandes difficultés pour la population en général.  

D’abord, comme on n’a pas prévu le coup il y a quelques années, les métaux et les matières premières nécessaires pour réaliser la transition ne seront pas extraites en quantité suffisante et à temps pour qu’on puisse même imaginer réaliser tous les plans de transition promis par tous les gouvernements à travers le monde. Pourtant, ces plans sont nécessaires pour arriver à limiter le réchauffement à deux degrés.  

En effet, pour fabriquer les éoliennes, les panneaux solaires, les autos électriques et tout le reste et ce, afin de cesser d’utiliser, mondialement, du gaz, du charbon et du pétrole, il faudrait augmenter dès maintenant de façon exponentielle l’extraction des ressources nécessaires. Ça me semble assez ambitieux, voire peu réaliste. 

Et même si ça l’était (réaliste), vous imaginez les impacts de cette explosion d’extraction de matières premières sur l’environnement? La pollution de l’eau et de l’air ainsi que la destruction des écosystèmes? On est déjà bien en chemin vers un effondrement de la biodiversité, la ruée vers les métaux nécessaires à la transition aura peut-être l’effet inverse de celui souhaité. Et on l’a bien compris maintenant : pas de biodiversité, pas de survie de l’humanité. On fait partie de la nature. Elle meurt? On meurt avec. 

Bref, on ne peut pas détruire la planète dans l’objectif de la sauver, quand même! Et sans parler des enjeux sociaux associés aux projets miniers à travers le monde. Si on trouve que les industries sont polluantes et dangereuses pour la santé des citoyens ici, imaginez dans les pays où les règles et les lois sont beaucoup moins encadrantes.  

De toute façon, pour extraire à ce point-là des métaux et des matériaux du sous-sol, ça prend de l’énergie (pour le moment, les mines fonctionnent toujours principalement aux énergies fossiles), donc on n’est pas plus avancé. On en produira « pas à peu près » des GES pour pouvoir rouler en voiture électrique!  

Et ce qu’on oublie, c’est que les énergies fossiles aussi ne sont pas disponibles à l’infini. Les experts nous préviennent depuis un certain temps déjà que les stocks de pétroles seront en constante diminution à partir des prochaines années.

Les réserves, toujours abondantes et disponibles pour le moment, sont de plus en plus difficiles à aller chercher et coûtent de plus en plus cher à récupérer. Ce qui était à la surface, on l’a pompé déjà! Ce qui fait qu’éventuellement, dans quelques années (5 ans? 20 ans? on ne le sait pas vraiment), le retour sur investissement n’y sera plus et les compagnies cesseront graduellement leur extraction, on imagine. 

Bonne nouvelle pour le climat me direz-vous? Peut-être. Mais les impacts sur nos vies, sur l’économie seraient APOCALYPTIQUE si ça s’arrêtait du jour au lendemain. Peu de gens semblent réaliser l’interconnexion entre l’économie et les énergies fossiles, le pétrole en particulier. D’abord parce qu’il y a du pétrole dans tout, pas seulement dans le réservoir de notre voiture. Dans les engrais utilisés pour produire notre nourriture, dans nos vêtements, dans nos médicaments et cosmétiques, dans la plupart des objets que l’on utilise au quotidien.  

Si, d’un coup, le pétrole n’était plus disponible en quantité suffisante pour toutes ces utilisations, c’est une série de catastrophes, interconnectées, qui se déclencheraient. On n’a qu’à penser à notre dépendance au pétrole pour produire notre alimentation. À l’exception des petits producteurs bio qui ne peuvent (pour le moment) nourrir tout le monde, les producteurs agricoles doivent utiliser des engrais créés à partir de pétrole pour leur production. Leur machinerie fonctionne également au pétrole. Sans compter tous les produits qui sont transformés dans des installations qui fonctionnent aux énergies fossiles. Finalement, les denrées alimentaires qu’ils produisent doivent ensuite être transportées et livrées par des camions qui fonctionnent à l’essence. On évalue que les grandes villes ont environ trois jours en moyenne d’autonomie alimentaire (stock dans les magasins). Si l’essence venait à manquer soudainement, ne serait-ce que pour un temps, ce serait un vrai problème…  

Bref, notre sortie des énergies fossiles ne peut se faire d’un coup, au risque de créer plus de problèmes qu’on en résout.  

Aussi, ce dont on ne parle pas lorsqu’on nous présente tous ces beaux plans de transition énergétique, c’est que toutes les formes d’énergie ne se valent pas. L’énergie produite à partir d’énergies fossiles (en particulier le pétrole et le gaz) est très peu coûteuse (tant que nous ne prenons pas en compte les coûts environnementaux), très concentrée, facile à entreposer et à transporter, ce qui n’est pas le cas du solaire, de l’éolien et même de l’hydroélectricité. Ce sera très compliqué, voire impossible, de remplacer complètement toute l’énergie produite par des énergies fossiles aujourd’hui par des énergies non polluantes. Conserver entièrement nos modes de vie actuels en émettant zéro GES, si on écoute les experts, ça relève du fantasme!  

De toute façon, ces modes de vie consuméristes et individualistes ne semblent pas nous apporter le bonheur promis si on considère le niveau d’anxiété, de solitude, de détresse psychologique, d’abus de substance, d’itinérance, de suicides que l’on constate de nos jours. 

Bon d’accord, alors il faut réduire notre consommation d’énergie, c’est clair. On va produire moins, consommer moins, faire des choix. A-t-on vraiment besoin de tout ce que nous possédons pour bien vivre? Un nouveau téléphone tous les deux ans? Deux ou trois télés par maison? Des vacances annuelles à l’étranger? Sûrement qu’il y a quelque chose à faire de ce côté-là, non?  

Bonne question.  

Au niveau individuel, ça me parait peu probable que par magie l’ensemble des humains ayant atteints un certain niveau de confort acceptent de diminuer volontairement et drastiquement celui-ci dans un avenir très rapproché! On n’a qu’à penser aux réactions épidermiques des gens (je suis polie ici) à la suggestion récente de notre ministre de l’économie de diminuer le parc automobile du Québec… 

Si on n’y arrive pas de façon volontaire, alors on l’impose? On augmente le prix de l’essence et des produits considérés comme polluants? Pas si simple. On n’a qu’à penser au mouvement des gilets jaunes en France il y a quelques années qui donne des sueurs froides à tous les chefs d’état envisageant de nos jours des mesures d’écofiscalité.  

Ce mouvement contestataire a permis de donner des arguments à tous ceux qui prétendent que la croissance économique et la stabilité démocratique vont de pair et qu’un changement de doctrine politique nous mènerait à un chaos social et un effondrement de la démocratie, alors que la problématique ici me semble plutôt liée à une distribution inégale de la richesse.  

Ce qui fait dire à plusieurs que la transition ne pourra pas se faire sans davantage de justice sociale. Les plus démunis de nos sociétés n’accepteront pas une hausse des prix supplémentaire, tout simplement parce qu’ils ne sont plus en mesure de l’absorber. On se tourne vers les riches pour qu’ils contribuent davantage alors? C’est certainement souhaitable mais avec la montée en popularité des parties d’extrême droite et du libertarisme ces jours-ci, je ne sais pas si ce sera possible… 

Plusieurs se fient sur la technologie et l’innovation. Pour eux, l’humain est créatif et ingénieux, il arrivera à trouver une solution pour diminuer les GES sans diminuer notre consommation et changer nos modes de vie. On ne saurait simplement pas encore comment car la fameuse invention miracle n’a pas encore été inventée. C’est un peu risqué de se fier là-dessus, non?  

Et si on trouvait une solution miracle à notre problème énergétique, que ce soit pour remplacer efficacement les énergies fossiles par une énergie non-polluante abondante, efficace et abordable tel que la fusion nucléaire, ou que l’on arrivait à capter et stocker technologiquement les GES, serait-on sorti du bois?  Dans ce scénario, on ne changerait rien à tout le reste de notre système.  

En effet, dans un monde où l’énergie resterait abondante et que les changements climatiques seraient maitrisés, on continuerait d’accroître notre consommation et par le fait même, l’extraction des ressources, l’artificialisation des écosystèmes, la destruction du vivant. En gros, on poursuivrait notre course effrénée dans une direction qui nous mène tout de même directement dans le mur.  

Les changements climatiques ne représentent que l’une des neuf limites planétaires à ne pas dépasser pour assurer notre survie, dont au moins 6 sont maintenant dépassées.

Bizarrement, on semble ne considérer que la problématique climatique lorsqu’on tente de sauver la planète. Pourtant, l’effondrement de la biodiversité nous mène également à notre perte. Pas d’abeille, pas de pollinisation, pas nourriture. C’est un exemple simpliste mais qui, je trouve, illustre bien le problème. Soyons clairs, on ne peut survivre seuls, nous les humains, sur cette planète.   

Sachant qu’il est prouvé aujourd’hui que les émissions de GES ainsi que la destruction du vivant sont étroitement liées au PIB, il parait assez clair qu’il faut absolument et rapidement diminuer notre consommation. Comment on fait ça? Quels sont les impacts sur nos systèmes de cette diminution? C’est du côté de nos modèles économiques qu’il faut alors se tourner pour comprendre.  

Dans notre monde occidental, essentiellement capitaliste et basé sur une philosophie néo-libérale (c’est-à-dire que le marché est roi), la croissance est essentielle. Capitale même. Nos systèmes économiques (mondiaux, nationaux et provinciaux) reposent entièrement sur une hypothèse de croissance à long terme.  

Pour le système financier (la bourse, les banques, la valeur de nos monnaies), c’est la même chose. Pas de croissance sur le long terme et tout s’effondre tellement tout est tendu et repose sur le remboursement de la dette 

Certains pays y ont déjà goûté. Certaines banques, même aux États-Unis, se sont retrouvées récemment en situation difficile ou en faillite, simplement à cause d’un ralentissement de l’économie. Qu’est-ce qui arriverait si la croissance s’arrêtait pour de bon?  

Je ne pense pas qu’on pourrait s’attendre à ce que nos gouvernements soient en mesure de maintenir tous les services auxquels nous sommes habitués, que l’on tient maintenant pour acquis et qu’on considère comme des droits.  

La santé, l’éducation, la sécurité civile, les logements sociaux, etc. Tout ça, dans le système actuel, ça prend de l’argent pour les maintenir. Dans un monde où le PIB diminue de façon durable, il n’y a plus assez d’argent pour soutenir à la fois nos programmes sociaux et rembourser la dette publique. On voit déjà les effets de la limite des fonds publiques d’ailleurs (hôpitaux et écoles vétustes, manque de logements sociaux, infrastructures en fin de vie utile, etc.) Ce n’est peut-être que le début…  

Et considérant la courbe démographique du Québec (qui ressemble pas mal à celle de tous les pays industrialisés), les personnes en âge de travailler sont de moins en moins nombreux à supporter le poids économique de tous ces services publics auxquels on s’est habitués. L’immigration aide, mais elle ne sera pas suffisante pour remplacer tous les départs à la retraite, semble-t-il. 

Les choix s’annoncent difficiles, c’est certain.  

Selon certains économistes, il y aurait suffisamment de richesse et de ressources pour soutenir l’ensemble de la population mondiale, à condition que cette richesse soit plus équitablement distribuée. Sur le principe, on ne peut qu’être d’accord. Mais encore une fois, qui est prêt à laisser sa part du gâteau? Cela prendra beaucoup de courage politique (ou des mouvements sociaux suffisamment persistants) pour amener ce changement. Si c’était si facile, certains pays l’auraient déjà fait.   

En conclusion, pour assurer l’habitabilité de la terre et par conséquent, la survie de l’humanité au-delà des prochaines quelques décennies, sans passer par un effondrement de nos économies qui nous mènerait vers des pénuries, des famines, des guerres, etc., nous devons donc, volontairement et de façon planifier, transformer en profondeur nos systèmes. 

Est-ce que ça implique de laisser dernière la société de consommation, le néo-libéralisme, le capitalisme, l’individualisme? D’embrasser le collectivisme, l’équité, l’inclusion, les communs?  

Je n’en sais rien, je n’ai pas la réponse. L’objectif, ultimement, est de rendre l’économie cohérente avec l’écologie de la planète. 

Comme on n’a jamais fait ça, on ne sait pas vraiment comment s’y prendre. C’est un tout nouveau monde qui est à imaginer, à inventer. Et on a très peu de temps pour y arriver. Parce que continuer comme si de rien n’était, on le sait maintenant, c’est de la pure folie.  

Je sais, l’ampleur du défi peut paraître insurmontable. Comment réussir, à l’intérieur d’un système aussi complexe et que personne ne contrôle, à faire bouger tout le monde et ce, rapidement?  

La première étape serait, pour chacun d’entre nous, de prendre conscience du système dans lequel on vit. Pour commencer quelque part, je vous recommande ce podcast qui explique très clairement, à l’aide d’invités qui sont tous des scientifiques et des experts reconnus dans leur domaine, les liens et ramifications du système : énergie, crise environnementale, économie, dette, etc.  

Il n’y aura pas de solution unique. Il devra y avoir une multitude de solutions, de projets, d’initiatives qui, additionnées, auront un impact et contribueront à nous mettre sur une trajectoire plus pérenne. Chacun peut faire sa part. 

C’est pour cette raison que j’ai choisi personnellement de bifurquer, de volontairement quitté Viaconseil, une entreprise prospère, avec une belle mission, une merveilleuse équipe et de belles valeurs, dans le but de contribuer encore plus directement à la métamorphose qui s’impose.  

Parce que je crois que beaucoup des solutions qui seront nécessaires se trouvent au niveau local, j’ai choisi, à partir de maintenant, d’accompagner les territoires (villes, municipalités, MRC, regroupements et associations) dans cette nécessaire transition et dans le développement de leur résilience territoriale afin d’être en mesure de faire face aux chocs qui se multiplieront dans les années qui viennent.  

Et parce que les entreprises ont aussi leur rôle à jouer, j’ai choisi également de démarrer le Mouvement Impact Québec afin de démontrer que l’on peut à la fois être en affaires et demander davantage d’ambitions environnementales et sociales de la part de nos gouvernements.  

Ce sera ma contribution à moi. Et vous, quelle sera la vôtre? 

Au plaisir d’en discuter avec vous et de collaborer à la métamorphose de nos sociétés! 

Joëlle Vincent 

Instigatrice du Mouvement Impact Québec 

admin@mouvementimpact.ca